mardi 23 juin 2009

Changements et developpement durable

le monde connait une croissance éconmique continue ce qui épuise les ressources naturelles d'une façcon de plus en plus accentuée. Ce processus continue grace à une consommation importante d'énergie.
L'énéergie sous toutes ses formes est sollicitée et par n'importe quel moyen. l'industrie ne supporte pas l'interruption et la cessation d'activité nce qui justifie qu'elle est toujours en quete de matieres et de l'énergie.
cette croissance éconmiques a des consequences diverses. d'abord, elle cause des inegalités dans le developpement économique de plus en plus flagrantes. Ensuite, elle a des impacts environnementaux ireparables et cause la degradation des ecosystemes . sur le volet social, elle accentue les inequités en appauvrissant de plus en plus les pauvres tant liés aux ressources naturelles et dont les moyens de subvenire aux besoins sont tres limités.
on en deduit que les grands enjeux sont liés aux changements climatiques, aux ressources naturels, à la demographie et à la biodiversité.
tous les pays executant ou s'inspirant des recommandations de la conference de Rio, de sommet de la terre mettent en place des actions nationales sous diffentes formes. la base etant l'Agenda21.
le grand défis de l'humanité est le stockage de l'energie pour éviter les deperditions et répondre aux besoins d'une facon plus ecolo. Ce défis ne concerne que les pays developpes, mais aussi les PED. ces derniers ont besoin de savoir faire pour developper les techniques archaiques utilisables actuellment néfastes à l'envirnnement. il est, donc, essentiel de permettre de le transfert de technologies vers ces pays, de liberer la propriété intellictuelle relative aux energies renouvelables ou au moins la mettre à disposition à de bons prix.
A conpehaguen, l'enjeux est d'etudier ou tout simplement rendre possible l'acces aux technologies pour un developpement propre.

dimanche 21 juin 2009

Tourisme durable au Maroc

Développement du tourisme durable au Pays des Transhumants au Maroc

La Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, S’inspirant des principes énoncés dans la Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement, ainsi que des recommandations de l’Agenda 21 considère que le tourisme durable est une activité qui cherche à concilier les objectifs économiques du développement touristique avec le maintien de la base de ressources indispensables à son existence. Plus précisément, il s’agit d’un tourisme qui assure un développement économique inscrit durablement dans le long terme, à la fois respectueux des ressources environnementales et socioculturelles et respectueux des hommes, visiteurs, salariés du secteur et populations d’accueil.

Dans ce cadre s’inscrit l’importance de maintenir la transhumance comme pratique locale dans le Haut Atlas Marocain.

On entend par transhumance un mouvement cyclique et saisonnier des animaux sous la garde des bergers suivant des itinéraires précis en vue de l’exploitation des ressources pastorales d’un territoire donné.

L’objectif de cette présentation est de démontrer qu'un autre tourisme est possible ! Un tourisme respectueux des valeurs des hommes et des femmes qui vivent et travaillent au Pays des Transhumants.

Quelles sont les impacts du tourisme sur le pays des transhumants ?

Le Maroc a adopté un programme national pour l’accueil de 10 million de touristes à l’horizon 2010.

59 % des touristes qui visitent le Maroc circulent en zones rurales durant leur séjour.

On y inclut presque 50.000 de randonneurs dans les montagnes de l’Atlas et 80.000 qui choisissent les circuits du grand Sud.

Cet affluence développe des pratiques touristiques qui portent atteinte à l’environnement et changent le mode de vie des populations locales.

Atteintes à l’environnement :

- Les moyens de transport utilisés

- Les campings anarchiques au bord des rivières et zone de pâturage.

- Les établissements touristiques hors normes

- Les déchets rejetés soit lors du campement des touristes ou lors de leur passage

Changements du mode de vie des populations :

- La sédentarisation : soins, écoles,…

- Activités commerciales : bois, produits naturels

- Activités agricole : défrichement, réduction de la mobilité du cheptel

On constate que d’une part le tourisme tel qu’il est pratiqué jusqu’à présent menace de disparition la transhumance, d’autre part, l’abandon de cette pratique risque de faire disparaitre le tourisme qui lui est.

Ainsi, pour sauvegarder ce patrimoine local, plusieurs initiatives ont été entreprises pour développer le tourisme durable dans la zone concernée.

Actions pour le développement du tourisme durable dans la zone

Au niveau local, une école mobile a été mise en place pour permettre la scolarisation des enfants des transhumants.

Les collectivités locales, dans le cadre de leurs compétences, et par la mutualisation des moyens et la coordination des actions interviennent pour l’aménagement des parcours et des sites. Elles creusent des puits et construisent des abreuvoirs.

Le conseil local du tourisme travaille sur la sensibilisation des professionnels du tourisme et les tours operateurs à la prise en considération de la dimension environnementale dans leurs activités. Il travaille également sur la promotion du tourisme durable dans la zone.

La société civile s’engage de plus en plus pour sauvegarder les richesses naturelles et culturelles de la région par la création de plusieurs associations éco touristiques, agropastorales et culturelles.

Au niveau national, le Maroc a repris le concept de Pays d’Accueil touristique en 2003 de la France (1976). Plusieurs PAT ont été lancés dont PAT désert et oasis qui concerne la zone des transhumants. Plusieurs conventions ont été signées entre les partenaires. Elles ont pour objectif l'élaboration et la mise en œuvre de plans d'action articulés notamment autour de l'artisanat et l'animation, le confortement des circuits, la mise en valeur des produits de terroir, la réhabilitation du patrimoine architectural et culturel et la préservation de l'environnement.

La création de comité marocain pour le tourisme responsable qui a adopté « La charte pour le tourisme responsable » qui consacre le respect de l’environnement et des cultures locales tout en préservant les moyens d’existence des communautés dans le cadre de code mondiale de l’éthique du tourisme.

La Fondation M6 pour la protection de l’environnement a décidé de délocaliser vers le Maroc de label « Clé Verte ».il s’agit un label de qualité environnementale dédié aux établissements touristiques.

La Loi n° 12-03 relative aux études d'impact sur l'environnement chaque territoire d’accueil d’un projet de développement d’une Zone Touristique devra faire l’objet d’une étude préalable afin :

• D'évaluer les effets directs ou indirects pouvant atteindre l'environnement à court, moyen et long terme;

• De déterminer des mesures pour supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs et d'améliorer les effets positifs du projet sur l'environnement.

Pour ce qui est de la coopération,

La coopération décentralisée entre la Province d’Ouarzazate et la Région Franche Comté :

Échange d’expériences sur le tourisme de montagne

Création d’un centre de Formation des guides de montagne et désert

Partenariat entre les écoles hôtelières et du tourisme des 2 CL.

- la coopération internationale ( PNUD, PNUE , FEM): la mise en place de projet biodiversité et transhumance : la conservation de la biodiversité par la relance de la transhumance dans le versant sud de haut atlas. Le projet travaille dans le cadre de ses actions sur l’élaboration d’une charte éco touristique du pays des transhumants et le code pastoral. D’une manière participative avec les populations locales il travaille également sur la délimitation de certaines réserves naturelles, le respect des parcours, le soutien des transhumants à développer des AGR respectueuses de l’environnement et un guide de bonne conduite destiné aux touristes.