mardi 19 janvier 2010
MAROC: initiatives pour l'environnment
mardi 23 juin 2009
Changements et developpement durable
dimanche 21 juin 2009
Tourisme durable au Maroc
Développement du tourisme durable au Pays des Transhumants au Maroc
La Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, S’inspirant des principes énoncés dans la Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement, ainsi que des recommandations de l’Agenda 21 considère que le tourisme durable est une activité qui cherche à concilier les objectifs économiques du développement touristique avec le maintien de la base de ressources indispensables à son existence. Plus précisément, il s’agit d’un tourisme qui assure un développement économique inscrit durablement dans le long terme, à la fois respectueux des ressources environnementales et socioculturelles et respectueux des hommes, visiteurs, salariés du secteur et populations d’accueil.
Dans ce cadre s’inscrit l’importance de maintenir la transhumance comme pratique locale dans le Haut Atlas Marocain.
On entend par transhumance un mouvement cyclique et saisonnier des animaux sous la garde des bergers suivant des itinéraires précis en vue de l’exploitation des ressources pastorales d’un territoire donné.
L’objectif de cette présentation est de démontrer qu'un autre tourisme est possible ! Un tourisme respectueux des valeurs des hommes et des femmes qui vivent et travaillent au Pays des Transhumants.
Quelles sont les impacts du tourisme sur le pays des transhumants ?
Le Maroc a adopté un programme national pour l’accueil de 10 million de touristes à l’horizon 2010.
59 % des touristes qui visitent le Maroc circulent en zones rurales durant leur séjour.
On y inclut presque 50.000 de randonneurs dans les montagnes de l’Atlas et 80.000 qui choisissent les circuits du grand Sud.
Cet affluence développe des pratiques touristiques qui portent atteinte à l’environnement et changent le mode de vie des populations locales.
Atteintes à l’environnement :
- Les moyens de transport utilisés
- Les campings anarchiques au bord des rivières et zone de pâturage.
- Les établissements touristiques hors normes
- Les déchets rejetés soit lors du campement des touristes ou lors de leur passage
Changements du mode de vie des populations :
- La sédentarisation : soins, écoles,…
- Activités commerciales : bois, produits naturels
- Activités agricole : défrichement, réduction de la mobilité du cheptel
On constate que d’une part le tourisme tel qu’il est pratiqué jusqu’à présent menace de disparition la transhumance, d’autre part, l’abandon de cette pratique risque de faire disparaitre le tourisme qui lui est.
Ainsi, pour sauvegarder ce patrimoine local, plusieurs initiatives ont été entreprises pour développer le tourisme durable dans la zone concernée.
Actions pour le développement du tourisme durable dans la zone
Au niveau local, une école mobile a été mise en place pour permettre la scolarisation des enfants des transhumants.
Les collectivités locales, dans le cadre de leurs compétences, et par la mutualisation des moyens et la coordination des actions interviennent pour l’aménagement des parcours et des sites. Elles creusent des puits et construisent des abreuvoirs.
Le conseil local du tourisme travaille sur la sensibilisation des professionnels du tourisme et les tours operateurs à la prise en considération de la dimension environnementale dans leurs activités. Il travaille également sur la promotion du tourisme durable dans la zone.
La société civile s’engage de plus en plus pour sauvegarder les richesses naturelles et culturelles de la région par la création de plusieurs associations éco touristiques, agropastorales et culturelles.
Au niveau national, le Maroc a repris le concept de Pays d’Accueil touristique en 2003 de la France (1976). Plusieurs PAT ont été lancés dont PAT désert et oasis qui concerne la zone des transhumants. Plusieurs conventions ont été signées entre les partenaires. Elles ont pour objectif l'élaboration et la mise en œuvre de plans d'action articulés notamment autour de l'artisanat et l'animation, le confortement des circuits, la mise en valeur des produits de terroir, la réhabilitation du patrimoine architectural et culturel et la préservation de l'environnement.
La création de comité marocain pour le tourisme responsable qui a adopté « La charte pour le tourisme responsable » qui consacre le respect de l’environnement et des cultures locales tout en préservant les moyens d’existence des communautés dans le cadre de code mondiale de l’éthique du tourisme.
La Fondation M6 pour la protection de l’environnement a décidé de délocaliser vers le Maroc de label « Clé Verte ».il s’agit un label de qualité environnementale dédié aux établissements touristiques.
La Loi n° 12-03 relative aux études d'impact sur l'environnement chaque territoire d’accueil d’un projet de développement d’une Zone Touristique devra faire l’objet d’une étude préalable afin :
• D'évaluer les effets directs ou indirects pouvant atteindre l'environnement à court, moyen et long terme;
• De déterminer des mesures pour supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs et d'améliorer les effets positifs du projet sur l'environnement.
Pour ce qui est de la coopération,
La coopération décentralisée entre la Province d’Ouarzazate et la Région Franche Comté :
Échange d’expériences sur le tourisme de montagne
Création d’un centre de Formation des guides de montagne et désert
Partenariat entre les écoles hôtelières et du tourisme des 2 CL.
- la coopération internationale ( PNUD, PNUE , FEM): la mise en place de projet biodiversité et transhumance : la conservation de la biodiversité par la relance de la transhumance dans le versant sud de haut atlas. Le projet travaille dans le cadre de ses actions sur l’élaboration d’une charte éco touristique du pays des transhumants et le code pastoral. D’une manière participative avec les populations locales il travaille également sur la délimitation de certaines réserves naturelles, le respect des parcours, le soutien des transhumants à développer des AGR respectueuses de l’environnement et un guide de bonne conduite destiné aux touristes.
mercredi 3 décembre 2008
La conservation de la biodiversité
mercredi 4 juin 2008
LE 5 JUIN
quelle inspiration?
les records du monde de la hausse des prix ne cessent de se realiser un apres l'autre.
le rechauffement climatique est secondaire à la crise de la faim.
la speculation immobilière a bloqué l'investissement productif.
les prix de l'acier ont bloqué les chantiers.
les pauvres s'appauvrissent.
le FAO incapable de resoudre le probleme de la crise alimentaire.
l'Espagne importe de l'eau por arrser Barcelone.
l'OPEP ne reagit pas à la hausse des prix et se rejouit des profits.
les transporteurs europeens dénoncent les prix de gazoil.
les transporteurs revisent aussi leurs prix.
les consommateurs ont des poches trouées.
le 5 juin 2008
une journée qui consacre :
l'envahissement de beton des terres agricoles
le refus des GRANDS de protocole de Kyoto
les PETITS toujours faim ont besoin d'assistance
les gazs changent de couleur pour une plus opaque
.......
et vous comment vous fetez cette journée?
à lire un artice interessant sur :
http://www.journee-mondiale.com/textes/5-juin-environnement.php
mercredi 7 mai 2008
L'air des crises
vendredi 28 mars 2008
OGM et Principe de Précaution
La discussion sur les OGM et le principe de précaution présente, à mon sens, deux aspects :
- les risques sur la santé;
- les risques de dissémination incontrôlée.
Sur cette deuxième catégorie de risque, il est possible que l'évolution technique rende caduque la discussion...
Du moins, en limite grandement la portée.
En effet, les Chinois ont déposé un brevet permettant de limiter la dissémination des riz OGM dans les cultures traditionnelles de riz, en introduisant dans les riz OGM, un gène qui les rend sensibles aux herbicides qui sont utilisés dans les cultures traditionnelles...
Tomberait là, tout un pan de l'argumentation contre la culture des OGM relative aux risques que feraient courrir sur la santé humaine la dissémination incontrolée de riz non OGM dans les autres cultures. Ce risque deviendrait alors inexistant. si réellement cela fonctionne et que cela peut-être étendue à d'autres variétés..
À suivre de près.
-> AGRICULTURE Une elegante technique garantissant l'absence d'OGM dans le riz non GM http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53740.htmUne equipe de chercheurs de l'Universite du Zhejiang menee par le professeur Shen Jicheng, vient de mettre au point une methode simple et efficace de confinement des transgenes indesirables aux champs OGM.Il s'agit d'etiqueter le transgene interessant (celui qui fait l'objet de la modification genetique primaire) avec une boite d'interference RNA qui supprime specifiquement l'expression de l'enzyme de detoxification de la bentazone, rendant ainsi le riz GM sensible a cet herbicide. Le riz GM ainsi modifie est sensible a la bentazone mais tolerant au glyphosate, ce qui est l'inverse du riz conventionnel. Les cultures de riz conventionnel etant desherbees a la bentazone, le riz OGM ne peut alors pas les contaminer.Cette methode a fait l'objet de depots de brevets (nationaux et internationaux).Sources : Newsletter du MoST - 20/03/2008 Redacteur : Andre Villalonga - science8@ambafrance-cn.